• FETE DES FOINS samedi 26 août 2017 DITADO

    Ditado pèr li debutant :   Lis aventuro de Liseto en païs estraourdinàri  (Revira de l'anglés "Alice au Pays des Merveilles" pèr Felipe Blanchet).

     

    Liseto èro assetado à coustat de sa sorre dins l'erbo de la ribo.Coumençavo d'agué soun gounfle  de ié resta sènso rèn faire. Sa sorre legissié un libre. I'avié bèn manda uno o dos lucado dedins, Liseto, mai n'avié pas vist d'image, nimai de counversacioun. Se demandavo en dequé poudié èstre interessant un libre sènso ges d'image e de counversacioun. Fasié uno caud que l'ensucado. S'esquichavo pamens pèr decida se lou plesi de trena uno courouno de margarideto valié la peno de se dreissa e d'ana li culi, quouro, tout d'un cop, un Lapin Blanc emé d'iue rousen ié passè contro. Acò avié rèn de talamen estraourdinàri.

      

    Alice était assise à côté de sa sœur dans l'herbe de la rive. Elle commençait d'en avoir assez d'y rester sans rien faire. Sa sœur lisait un livre. Elle y avait bien envoyé un ou deux coups d'œil dedans, Alice, mais elle n'avait pas vu d'image, ni de conversation. Elle se demandait en quoi pouvait être intéressant un livre sans image ni conversation. Il faisait une chaleur qui l'accablait. Elle faisait un effort pourtant pour décider si le plaisir de tresser une couronne de pâquerettes valait la peine de se dresser et d'aller les cueillir, quand, tout d'un coup, un Lapin Blanc avec des yeux roux lui passa à côté. Ceci n'avait rien de tellement extraordinaire.


    Ditado pèr li counfirma : Leva de Ratis de Farfantello

    Ah ! Paure pople nus, disié Sara, siés esta premié li catau dóu mounde, e vuei te fau courre bourrido. Siés esta lou tresor dóu mounde e vuei i'a pas uno mouto que fugue à tu. Ti Palais, tis autar, ti cros soun souto la mar. Res t'avié averti. Res t'avié rèn proumés. Res s'es entreva de tu. Te siés afoundra'mé ta terro. Siés lou soulet pople que sa terro eisisto plus e sabes plus mounte ana. Alor, erian mèstre d'un inmènse empèri e nosto capitalo èro Atlantis la richo, la fabulouso, la vilo dóu soulèu qu'aubouravo si bàrri esbrihaudant au cor d'un païs ounte frucho, flour, bèsti e gènt èron plus bèu, plus fort e plus urous que sus lou rèste de la terro. Èro Atlantis emé si pourtegue ufanous, sis estatuo parlanto, si bèsti à fàci d'ome e sis estofo margaiado.

     

    Ah ! Pauvre peuple nu, disait Sarah, tu fus l'une des puissances de ce monde et aujourd'hui on te  pourchasse. Tu fus le trésor du monde et tu ne possèdes pas seulement une motte de terre. Tes Palais, tes autels, tes tombeaux sont sous la mer. Personne ne t'avait averti. Personne ne t'avait rien promis. Personne ne s'est soucié de toi. Tu t'es effondré avec ta terre. Tu es le seul peuple dont la terre n'existe plus et tu ne sais où aller. Alors, nous étions les maîtres d'un immense empire. Notre capitale était Atlantis la riche, la fabuleuse, la ville du soleil aux remparts étincelants au centre d'un pays où les fruits, les fleurs, les bêtes et les gens étaient les plus beaux, les plus forts et les plus heureux du monde. C'était Atlantis avec ses portiques fastueux, ses statues parlantes, ses animaux à la face humaine et ses étoffes chamarrées.

     

     

    Ditado pèr li mèstre : L'ase de Pau Arène, Armana Prouvençau.


    L'ase que tant retrais à l'ome, dur au travai quand fau, e landrin quand ié pren, retengu o gourrin pèr óucasioun, quouro paciènt e quouro reboundin voulountié pensatiéu, pièi fasènt tout-d'un-cop d'espetourido fouligaudo, l'iue resigna emai catiéu à l'oumbro d'un bouquet de long péu gris, l'auriho redo mai boulegueto mai-que-mai, fino e revertigueto pèr chauriho lou vènt au mendre brut; fin finalo un ventadié sàvi dins sa raubo de bourro aterrassido, rasclado en de rode que i'a, e pariero -   vole pas dire au fro dóu capouchin – mai ço que counvèn miéus à la roupo franjouso dóu filousofe Diouges. De fes que i'a, pèr s'engarda de làngui l'ase se bouto à brama. Quand se taiso, n'es que long-tèms après que lou chichi-begu e lou couguiéu asardon mai soun crid e qu'ausès, di cigalo, se reviha subran l'enrabia cantadis.

     

    L'âne qui ressemble tant à l'homme, dur au travail quand il faut et lambin quand ça lui prend, sobre ou vaurien à l'occasion, tantôt patient et tantôt mutin, volontiers pensif, puis faisant tout à coup des incartades folles, l’œil résigné et aussi mauvais à l'ombre d'un bouquet de longs poils gris, l'oreille raide mais très remuante, fine et alerte pour écouter le vent au moindre bruit; fin finalo un véritable sage dans sa robe de bure terreuse, pelée par endroit et semblable – je ne veux pas dire au froc du capucin – mais cela convient mieux à la houppelande frangée du philosophe Diogène. Parfois pour se préserver de l'ennui, l'âne se met à braire. Quand il se tait, ce n'est que longtemps après que l'ortolan et le coucou hasardent à nouveau leur cri, et que vous entendez, des cigales, se réveiller soudain le chant enragé.

     

       

    Merci à tous les participants de cette dictée 2017.

       

       Gagnants de la dictée 2017 :

     

    1er prix Tras-que-fort :  CLENCHARD Simone - Montfavet

    2ème prix Tras-que-fort : MOREL Christian - Châteauneuf de Gadagne

    3ème prix Tras-que-fort : BARALE Hubert - Monteux

     

    1er prix Counfierma : GROSSO Annie - Le Beaucet

    2ème prix Counfierma : GERIN Marie-Jeanne - Châteauneuf de Gadagne

    3ème prix Counfierma : DAMIAN Bernard - Châteauneuf de Gadagne

     

    1er prix Debutant : LE GOURRIEREL Gérard - Monteux-Bédarrides

    2ème prix Debutant : GUIGUE CLEMENT Marie-José - Montfavet

    3ème prix Debutant : CRESTANI Danielle - Montfavet

     

    FETE DES FOINS  samedi 26 août 2017 DITADO

     

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :