En ce dimanche 22 Mai 2022, la journée était consacrée au peintre Albert ANDRE à LAUDUN commune du Gard Rhodanien.

Ce peintre post-impressionniste s’était installé en 1917 dans ce village où il venait en vacances depuis son enfance et où sa famille possédait une maison et un petit vignoble. Il avait accepté le poste de conservateur du Musée de Bagnols sur Cèze jusqu’à sa mort en 1954. 

L’ Escandihado, à la demande de l’Association "Les Amis du peintre Albert André" était installée devant la belle demeure de ce  peintre pour faire au public la démonstration de la "bugado" avec cuvier, bassines, battoirs, pinces à linge, panières, du repassage à l’ancienne avec les fers chauffés sur le poêle et la cardeuse pour le travail de la laine.

Le public a pu revivre durant toute la journée la reconstitution de la vie du début du XX^ème siècle avec les animations gratuites comme les vieux métiers, les danses folkloriques, la balade en calèche tirée par de beaux chevaux et celle en voitures anciennes, le Carroussel pour les enfants, les légendes par un conteur dans sa roulotte, la chanteuse avec son orgue de barbarie, la brocante, les stands dédiés à la restauration et surtout les peintres venus nous régaler de leur savoir-faire.

Comme on le voit, chaque année, la Rue de Boulogne à Laudun donne lieu à des spectacles et animations où le présent et le passé se mêlent à la plus grande joie des petits et grands.

Roquemaure est une commune française située dans le département du Gard, sur la rive droite du Rhône et fait partie du Grand Avignon.

Après une maladie du ver à soie, ses habitants furent touchés dès 1866 par un fléau qui anéantit toute la vie économique et sociale du pays. Il s’agit du phylloxéra. 

Alors Maximilien Pichaud riche propriétaire décide de faire l’acquisition des reliques d’un saint protecteur. Et c’est en 1868 que l’évêque de Nîmes célèbre, dans une grande liesse, l’arrivée des reliques de Saint Valentin sur la Place de la Pousterle. 

Pour la Fête des Amoureux, organisée cette année les 14 et 15 Mai, Roquemaure a retrouvé son visage du XIX^ème siècle avec son marché artisanal à l’ancienne, ses vieux métiers, son défilé de l’an 1868. 

Les amoureux ont pu fredonner les plus belles chansons d’amour au son des Orgues de Barbarie dans la cité animée par des musiciens, des groupes folkloriques, des jongleurs, des saltimbanques et des acrobates.

Faisant suite à l’invitation des organisateurs, l’Escandihado était sur place dès 10 heures pour une démonstration du travail de la laine, tri, cardage et filage, du repassage avec fer chauffés sur le poêle et la teinture à chaud de la laine avec les végétaux au même endroit que les années précédentes sur la place à côté du petit kiosque où se côtoyaient les nombreux stands du marché provençal et artisanal.

Le samedi 7 mai 2022 notre sortie culturelle nous a conduit dans un premier temps à l’Abbaye de Montmajour ensuite en Arles pour la visite du Musée Arlaten.

Située à deux kilomètres de la ville d’Arles, l’Abbaye de Montmajour domine toute la plaine de La Crau et accueillait autrefois entre 50 et 80 moines. Elle est composée de plusieurs bâtiments construits entre 949 et 1791 dans un patchwork de styles architecturaux allant du roman au classique en passant par le gothique.

Cette abbaye est composée d'un ermitage essentiellement représenté par la chapelle Saint-Pierre, d'un couvent de type médiéval, le monastère Saint-Pierre, d'un donjon défensif, la tour de l'abbé Pons de l'Orme et les fortifications, d'un édifice classique le monastère Saint-Maur.

La première église Notre-Dame n’existe plus remplacée aujourd’hui par l’Église Abbatiale avec la crypte Saint Benoît. On peut voir également le cloître et les autres bâtiments conventuels. 

Après le repas pris à proximité, nous avons pris la route pour notre deuxième visite, le Musée Arlaten mis au goût du jour et qui est situé au centre d'Arles dans l'ancien hôtel particulier Laval-Castellane et qui contient des collections représentatives des arts, de l'ethnologie et de l'histoire du pays d'Arles.

Il a été créé par Frédéric Mistral à la fin du 19^ème siècle qui en a fait un "lieu de mémoire" de la société provençale. 

Pour redonner tout son éclat au Museon Arlaten, il aura fallu déplacer et traiter près de 40 000 objets, costumes et tableaux, vibrants témoignages,  permettant d’embrasser deux mille ans d’histoire et de culture provençales avec ses rites, ses métiers et ses traditions.

Cette première sortie depuis la reprise de la pandémie a été des plus agréable surtout que le Roi Soleil a bien voulu être de bonne compagnie.