En ce dimanche 16 février 2014, une foule nombreuse était venue pour l’inauguration officielle de la Place de l’Eglise par Mr Marc Quatrefages curé de la paroisse et les conseillers municipaux délégués à Montfavet.

 Les travaux commencés en janvier 2013 ont permis la mise en valeur du centre de notre village qui sera dorénavant débarrassé des véhicules en stationnement et mettra en valeur l’église Notre Dame de Bon Repos et les murs du monastère attenant, la rénovation de l’éclairage public et de tous les réseaux souterrains, la mise aux normes pour les personne à mobilité réduite.

 Notre association était présente autour du conseiller municipal François Leleu qui, accompagné de la conseillère subdéléguée Brigitte Elias,  a rappelé avec émotion les différentes étapes de cette restructuration dans un long discours avant de céder la parole à Mme Marie José Roig maire d’Avignon.

 Lors de cette inauguration un tableau, peint par les adhérents de l’Union des Arts, a été remis aux élus représentant cette place. 

 Un lâcher de ballon par les enfants a précédé le dévoilement de la plaque de ce lieu magnifique, et un apéritif a clôturé cette cérémonie.

Il va s’en dire qu’à partir du mardi 25 février le marché hebdomadaire reprendra sa place sur ce lieu, et le marché des producteurs le vendredi 4 avril au soir.

La cérémonie des vœux de la municipalité se tenait cette année le soir du 17 Janvier 2014 dans la salle polyvalente d’Agroparc.

La soirée a débuté par les traditionnels discours, en premier Mr LELEU, ensuite Mme ROIG, qui a perpétué une tradition immuable, celle de dévoiler la future affiche de la Fête des Foins 2014. Cette année, la peinture retenue est celle de Mr Saumande gagnant du concours 2013 et membre de l’Union des Arts.

Invitée, l’Association l’Escandihado, était représentée par ses membres revêtus de l’habit comtadin.

La soirée s’est terminée par l’habituel pot de l’amitié.

La fabuleuse histoire des santons de Provence : 

     Le santon n’est pas né en Provence contrairement à une idée reçue. La figurine ornait les églises en Italie, notamment à Naples vers 1750. Réalisé en bois ou en cire, il figurait dans les églises, sous les traits d’un membre de la noblesse pour se faire représenter.

     C’est ainsi que le petit peuple des santons est parvenu en Provence via le comté de Nice !

      Sous toute réserve historique, l’anticléricalisme régnant ;en 1789, l’interdiction des messes de minuit, a conduit les citoyens à reproduire dans leur foyer la scène de la nativité.

C’est à partir de cette époque que des employés des fabriques de tuiles ou de briques de la région de Marseille, habiles de leurs doigts et sachant travailler  la terre, ont commencé à réaliser des santons en terre crue.

         C’est ainsi qu’est née en 1803 la 1^ère foire aux santons à Marseille.

Un certain Jean-Louis Lagnel, sculpteur marseillais invente le moule en plâtre.

         Les santons en terre crue produits jusqu’en1950 vont se révéler trop fragiles.

         On doit le santon d’aujourd’hui à Thérèse Neveu, sœur d’un céramiste, qui la première eu l’idée de faire cuire ses sujets.

         Le sculpteur avignonnais, mort à Arles, Claude-André Férigoule ; ami de F.Mistral, a longuement travaillé sur le thème des arlésiennes et de Mireille.

         Une source d’inspiration des artisans qui vont élever le statut de santon à celui d’objet d’art et de décoration.

Extrait de La Provence (décembre 2013).