• La fabuleuse histoire des santons de Provence : 

     

         Le santon n’est pas né en Provence contrairement à une idée reçue. La figurine ornait les églises en Italie, notamment à Naples vers 1750. Réalisé en bois ou en cire, il figurait dans les églises, sous les traits d’un membre de la noblesse pour se faire représenter.

         C’est ainsi que le petit peuple des santons est parvenu en Provence via le comté de Nice !

          Sous toute réserve historique, l’anticléricalisme régnant ;en 1789, l’interdiction des messes de minuit, a conduit les citoyens à reproduire dans leur foyer la scène de la nativité.

    7003D - L'enfant Jésus sur la paille - Collection 7cmC’est à partir de cette époque que des employés des fabriques de tuiles ou de briques de la région de Marseille, habiles de leurs doigts et sachant travailler  la terre, ont commencé à réaliser des santons en terre crue.

             C’est ainsi qu’est née en 1803 la 1ère foire aux santons à Marseille.

    Un certain Jean-Louis Lagnel, sculpteur marseillais invente le moule en plâtre.

             Les santons en terre crue produits jusqu’en1950 vont se révéler trop fragiles.

             On doit le santon d’aujourd’hui à Thérèse Neveu, sœur d’un céramiste, qui la première eu l’idée de faire cuire ses sujets.

             Le sculpteur avignonnais, mort à Arles, Claude-André Férigoule ; ami de F.Mistral, a longuement travaillé sur le thème des arlésiennes et de Mireille.

             Une source d’inspiration des artisans qui vont élever le statut de santon à celui d’objet d’art et de décoration.

    Extrait de La Provence (décembre 2013).

     





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