En ce vendredi du 23 Août sonnent les trois coups de la Fête des Foins à Montfavet, 27éme rendez-vous qui promet un grand week-end de festivités avec le concours des Associations qui aident à son bon déroulement avec le Comité des Fêtes. Notre association est présente sous tous les fronts lors de ces trois journées, vêtue comme il se doit en habit comtadin.

 La cérémonie d’ouverture en présence des élus et de l’association Montfavet en Fête commence par la traditionnelle visite de la ferme, installée par La Carreto, au son de la musique  des «  Pistons de l’Arba », suivi de l’ouverture officielle dans le parc de la Cantonne autour d’un public très nombreux et l’arrivée de la charrette des foins. A suivi l’apéritif musical, la restauration rapide, la soirée dansante et le traditionnel feu d’artifice au Stade Pierre Manen.

Le samedi, inauguration, toujours avec les autorités, du marché provençal sur la place de la mairie suivie de la « ditado » dans la salle des fêtes. Tout au long de cette journée, les diverses associations regroupées dans le parc de la Cantonne font découvrir au public leur savoir- faire, participeront aux différentes démonstrations de leur talent et animent cette journée placée sous le signe de la convivialité et de la bonne humeur.

 Cette année notre stand est dédié aux jeux. Les enfants doivent avec des dominos faire correspondre le dessin avec le nom en provençal. Ils peuvent choisir le thème entre fleurs, animaux, légumes, chiffres… et les petites filles ont pour tâche d’habiller un petit mannequin en papier  avec les habits comtadins mis à leur disposition. Des  récompenses  bien sûr leur sont  attribuées  pour leur participation.

 Cette journée ne peut pas se terminer sans le traditionnel défilé, point culminant de la fête des Foins et qui réunit les foules.  Pour cette année, nous défilerons avec poupées et poupons du siècle dernier habillés comme en ancien temps. Le repas champêtre est servi, après l’apéritif, animé par une soirée spectacle.

Le dimanche des familles Montfavétaines sont mises à l’honneur, un petit déjeuner républicain est offert animé par l’Echo Musical, suivi de la finale du concours de lancer de botte de foin qui chaque fois suscite un vif intérêt, de l’abrivado dans les rues du centre de la ville car le taureau a toujours la côte à Montfavet, et dans l’après-midi l’animation taureaux piscine qui précède le grand gala de clôture avec des chevaux camarguais.

Comme on le voit, chaque année le parc de la Cantonne ne désemplit pas durant ces trois jours de fête, c’est vraiment une belle fête mêlant le présent et le passé.

 13 / 13 / 20   Voilà en 3 chiffres :

13 juillet 2013 pour les  « 20 ANS DE PROUVENÇAU DE CAVAÏOUN ».

Cavaillon habituellement capitale du melon, a pris les couleurs de la tradition le temps de fêter un anniversaire.

  Le soleil et la chaleur estivale était au rendez vous pour ce bel événement !

 De nombreux groupes était présents, avec chacun sa spécificité,  danse, chant etc.….

 C’est place du Clos au pied de la colline Saint Jacques que ce petit monde joyeux et coloré s’est rassemblé.

Nous avions choisi pour ce défilé de présenter les vieux métiers.

 Bien sûr les paysans étaient présents, représentant les richesses de notre terroir, la vigne, la lavande, le foin de Montfavet ….

Une fripière cheminait aux côtés d’une famille de matelassier, la marchande de fleur côtoyait la fromagère et bien sur un duo de « bugadiero » bruyantes était de la sortie.

 Nos panières de linges et nos battoirs nous sont presque devenus  d’indispensables objets lors de nos sorties !

 Rejoint par des attelages, le cortège s’est mis en route pour un petit tour de ville, occasion de fouler le tout nouveau cours Gambetta , voire de faire une petite trempette du bout du pied dans le canal .

 Quelques poses ça et là, pour que les groupes de danseurs puissent donner un aperçu de leur talent.

 C’est devant la mairie que nous entendrons les discours de officiels et que nous pourront profiter pleinement de la musique et des danses.

Enfin sous l’ombre fraiche des platanes de la place  Cabassole   nous partageons le  repas en attendant  d’écouter notre ami André Chiron dans ses meilleures œuvres !

 Un seul bémol à cette journée MAIS OU ETAIENT LES CAVAILLONNAIS ?

 Les rues bien calmes et peu animées lors de notre passage manquaient cruellement d’éclats de voix et de tonnerres d’applaudissements…

En ce 9 juin 2013 à Caderousse.

 CADEROUSSE :     Département  de Vaucluse.

 HABITANTS :         Caderoussiens – 2736 habitants.

           Caderousse, petit village provençal du Vaucluse, au bord du Rhône.

Pour se protéger des fréquentes crues du Rhône, le village est entouré par une digue en pierre du XIXème siècle. Elle fut élevée entre 1863 et 1866 après la crue historique de 1856. L’ouvrage à 10 m d’épaisseur et 5 m de haut.

             Au sud, le fleuve est rejoint par l’Aigues. De nombreux petits cours d’eaux et canaux viennent se rajouter. On compte plusieurs îles sur le fleuve. La principale est l’île de la piboulette. En 1809, l’île Vaucluse, l’autre côté Gard. Il existe aussi des presqu’îles. Ce sont généralement d’anciennes îles du Rhône que les sédiments et le travail des hommes ont transformées. 

 Le comité des fêtes de Caderousse organise chaque année une manifestation au centre du village sur le thème du temps passé. En ces premiers jours de printemps, les nuages menaçant obligent le comité des fêtes à délocaliser la manifestation vers la salle des fêtes (le souvenir d’un violent orage en  2012 faisant foi).

L’Escandihado de Mount-Favet, forte de  ses expériences avait prévue d’amener des barnums  afin de pouvoir installer son matériel à l’abri et protéger ses comtadines de la pluie.

  Séance de repassage par nos 2 comtadines.

Malgré le temps incertain quelques rayons de soleil ont permis de faire participer les enfants comme les plus grands à « La bugado ».

Le public toujours très intéressé par le matériel exposé, se transporte dans leurs souvenirs d’enfance. Pour les plus jeunes c’est une découverte de la charge de travail  de leurs aînés aux tâches ménagères de l’époque.

Le gros poêle à bois chauffe l’eau pour la bugado, sur le plus petit le café reste au chaud.